Au milieu du 19e siècle, quelques endroits de l’intérieur du pays sont encore difficilement pénétrables et non visitées par de nombreux Mauriciens.
Ainsi, le lac de Grand-Bassin dans le Sud-Ouest de l’île Maurice avait été rarement approché. Et des rumeurs sur des anguilles de très grande taille présentes dans ces lieux affolaient la société de l’époque.
Le naturaliste et écrivain américain Nicolas Pike (1818-1905), aussi consul des Etats-Unis à Maurice, décide d’entreprendre une expédition, et ce, quelques semaines après son arrivée sur l’île en janvier 1867.
Le naturaliste et ses compagnons rapportent ainsi la présence de cygnes noirs sur les eaux calmes du lac d’altitude à l’île Maurice.
Nicolas Pike va également faire un inventaire exhaustif de la faune et de la flore mauriciennes des quatre coins de l’île et qui est publié en 1873.
Le Ganga Talao de l’île Maurice pour les hindous baigne aujourd’hui dans le sacré ainsi que dans le recueillement spirituel notamment lors du pèlerinage du Maha Shivaratree (fin février ou début mars) et qui rassemble chaque année des centaines de milliers de dévots en l’honneur du dieu Shiva.
En 1897, un brahmane fait un songe prémonitoire d’un lac niché au cœur de la forêt mauricienne, et qui serait une filiation divine des eaux sacrées du Gange indien.
En quête de trouver ce lieu sacré à l’île Maurice, il découvre un vaste lac à cinq kilomètres à l’ouest de Bois Chéri dans la région de Curepipe.
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